Crédit image : Jean-Philippe Morisseau
Depuis le mois de mai, sous l’égide de Bernard KIENTZ (retraité d’Airbus, ancien administrateur de l’AFIGEO et membre du pôle Formation-Recherche), une dizaine de membres de l’AFIGEO venus d’horizons divers explorent les besoins en compétences géomatiques dans le domaine de la Défense et de la Sécurité…
Le 12 octobre 2018, la dernière réunion du groupe de travail Métiers & Compétences – Défense & Sécurité a accueilli J.-P. MORISSEAU (GEOINT Crypto & Com) dont le témoignage a porté sur le « Panorama des tendances qui font évoluer les métiers de la géomatique dans le domaine du GEOINT, cas d’usages et évolutions techniques ».
Télécharger la présentation de J.-P. MORISSEAU
Cette présentation, très illustrée de cas d’usages, a suscité de nombreux échanges :
- la nécessité d’associer la géographie humaine (géopolitique des pays, etc.) à l’exploitation de technologies géonumériques… Les formations ne doivent pas être que « géomatique avec une approche essentiellement informatique » mais conserver un volet « analyse géographique » ;
- la nécessité d’une approche partagée de la terminologie (en particulier des concepts « Geospatial », « Geoint » et « référentiels ») ;
- la problématique du « savoir-faire » pour tout ce qui concerne l’utilisation d’imagerie spatiale en cas de gestion d’urgence et de crises majeures : des ressources indispensables mais souvent trop expertes pour un usage opérationnel lors des interventions ;
- la question cruciale de la capitalisation des données-terrain remontées, qui sont bien souvent sous-exploitées dans le domaine des interventions opérationnelles évoluant sur des terrains complexes. Il est nécessaire de réfléchir à un dispositif technologique complet et automatisé permettant une réutilisation adaptative.
La présence du Colonel CHABLE, du ministère des Armées, a permis d’approfondir de façon opérationnelle ces questionnements.
Ces discussions permettront d’orienter les futurs travaux du GT qui vise, pour rappel, à définir un référentiel partagé de compétences qui soit utile à la communauté géomatique du secteur ainsi qu’aux décideurs pour améliorer la montée en compétences des professionnels (de l’expert à l’utilisateur).
Dans cette perspective, les membres de ce groupe de travail souhaitent également :
- associer de façon plus proche les acteurs de la sécurité civile et de l’urgence humanitaire (avec notamment le réseau des SDIS, les ONG et institutions internationales)
- bien identifier les offres de formations ou modules existants suivis par les acteurs de la Défense et de la Sécurité, que ce soit en formations initiales ou lors de leur parcours professionnels.
Si vous souhaitez en savoir plus et / ou y participer à ce groupe de travail, contactez-nous.