Dans le cadre du Groupe de Travail StaR-Elec (Standard Réseaux Electriques) Afigéo/CNIG, animé par Guillaume Malard (Enedis), des travaux ont commencé avec le CNIG en septembre 2019 par le biais d’ateliers avec des acteurs des domaines de la distribution et de l’éclairage public (exploitants, entreprises de travaux, bureaux d’études, topographes, éditeurs de logiciels). Ces travaux ont permis de définir les cas d’usage et les besoins que devaient couvrir StaR-Elec, le géostandard des réseaux électriques.
StaR-Elec vise à répondre au besoin de modélisation des ouvrages construits pour les échanges entre acteurs d’un projet (MOA, MOE, BE, entreprise de travaux, topographe, cartographe), à la suite de l’expression de besoin des ouvrages à construire – d’un programme de travaux établi, jusqu’au récolement et l’intégration dans les SI de l’exploitant. De ce fait, il permet de constituer une sorte de jumeau numérique de l’ouvrage, de plus en plus détaillé au fil de son jalonnement.
Un des enjeux de la mise en place du standard StaR-Elec sur un chantier est d’éviter qu’un acteur dégrade les informations accumulées par les précédents intervenants en y apportant les données qu’il est chargé de renseigner, étant donné l’aspect séquentiel d’enrichissement du jeu de données.
Il ambitionne ainsi de diminuer les coûts et rationaliser le transfert des informations sans spécifier la collecte de données supplémentaires par rapport à ce qui est fait aujourd’hui mais en évitant les ressaisies multiples. Le format choisi est adapté à la gestion d’attributs et de la topologie du réseau, ainsi qu’à une interopérabilité avec les IFC (BIM), le standard Inspire (la compatibilité est héritée de StaR-DT) et autres standards de l’OGC.