Mardi 27 septembre à l’Académie du climat, la présidente du CA et le DG de l’IGN ont présenté le projet d’Atlas de l’anthropocène. Jean-Marie Seïté, Président de l’Afigéo, était présent.
Cet atlas des impacts humains sur les milieux et des transformations qui en résultent, vise à établir un état des lieux. Mais pas seulement car il doit témoigner des évolutions. Une cartographie « en mouvement » qui, pour être efficiente, doit rendre compte des transformations de notre environnement dans un pas de temps très serré.
Cette présentation a été suivie d’une table ronde, dans laquelle se sont exprimés des acteurs institutionnels, techniques et professionnels en majorité issus des services de l’État, qui ont fait part de leur satisfaction et de l’espoir que fait naître l’émergence de ce projet.
La DGALN et le responsable technique de l’IGN ont indiqué que cette cartographie des transformations liées à l’anthropisation des milieux et aux changements climatiques permettra de les constater, de les suivre et de les anticiper afin de produire des outils d’aide à la décision en temps réel pour conduire les politiques publiques mises en œuvre dans le cadre de la loi climat et résilience. Le président du CNIG a insisté sur la nécessité d’une validation préalable des données avant tout débat afin que celui-ci ait bien lieu sur le fond et non sur la forme.
Lors d’échanges avec les différents intervenants, Jean-Marie SEITE a souligné la nécessité d’associer l’ensemble des acteurs publics et privés dans la mise en œuvre de ces politiques. Il a illustré ses propos avec la mise en place de l’OCS-GE, projet pour lequel il convient de trouver la bonne altitude et interface pour rendre compatible les cartographies nationales produites par l’IGN et les documents des collectivités territoriales existants.