Aujourd’hui, 80 % des données numériques possèdent une dimension géographique. Donnée (data) dotée d’une référence spatiale (géodata), l’information géographique est récoltée, stockée, traitée, analysée puis transformée pour de multiples usages. Quelques exemples…
Qu’il s’agisse de suivre un chemin de randonnée ou de trouver un restaurant à proximité, nous utilisons de l’information géographique au quotidien. Dans les deux cas, la donnée (le chemin ou le restaurant) est localisée et positionnée sur une carte, axée selon notre position, visualisable dans un navigateur cartographique, accessible depuis notre smartphone ou notre ordinateur…
A l’échelle de notre quartier ou de notre ville, des commerçants utilisent l’information géographique pour identifier des producteurs locaux ou promouvoir des circuits courts. Les collectivités s’en servent pour concerter les citoyens sur un futur plan de mobilité, concevoir leur plan de prévention des risques, prévoir un projet d’aménagement concerté, gérer des évènements climatiques… Les données géographiques sont aussi analysées pour évaluer la situation d’une pandémie, mesurer l’évolution du niveau des océans ou anticiper les changements climatiques.
Avec l’essor du numérique, la place de l’information géographique est devenue omniprésente car stratégique. Elle entre en jeu à des niveaux politiques, scientifiques, économiques… en tant qu’outil d’aide à la compréhension, à la mobilisation, à la gestion et à la décision. Au service des grands enjeux de notre société, l’information géographique devient incontournable quand il est question de transition écologique, économique et solidaire… dans un monde en changement !